puce cérébrale

Training Créativité par le jeu

Votre pensée est-elle plutôt fluide ou plutôt flexible?

Pour le savoir, testez vos habiletés associatives avec le jeu spécialement conçu pour vous: la puce cérébrale, qui saute d’une idée à l’autre. Indiquez vos listes de mots en commentaire pour que je vous réponde. Et en bonus, à la demande: la version familiale du jeu!

La quantité de mots trouvés en 1 minute indiquera le caractère fluide de votre pensée. La diversité des univers explorés par association indiquera le caractère flexible de votre pensée.

A vous de jouer

Et si vous voulez en savoir plus sur les étapes du processus créatif c’est ici: les étapes du processus créatif

créativité training

Training: Créativité par le jeu

Célébration de la créativité: une devinette qui invite à se mettre dans la peau de……un chien..#empathieanimalee#imagination – Cette habileté empathique est très utile dans les démarches de design thinking et innovation, notamment pour offrir des « expériences utilisateur » toujours plus pertinentes. A vous de jouer ! #designthinking#innovation #uxdesign

Voici une devinette qui invite à se mettre dans la peau de……un chien..#empathieanimalee#imagination – Cette habileté empathique est très utile dans les démarches de design thinking et innovation, notamment pour offrir des « expériences utilisateurs » toujours plus pertinentes. A vous de jouer ! #designthinking#innovation #uxdesign

Et si vous voulez en savoir plus sur les étapes du processus créatif, c’est ici: les étapes du processus créatif

stimuler la créativité

Comment stimuler la créativité en 4 étapes

La créativité est en chacun de nous. Elle peut être plus ou moins inhibée en fonction des parcours, des filtres qu’on se met…et des autorisations qu’on se donne à sortir du cadre. Elle n’est pas réservée qu’aux artistes. Elle est utile chaque jour en entreprise, dans sa vie perso (les personnes qui s’occupent d’enfants savent bien de quoi on parle ! ) pour rebondir sur l’imprévu, quand il n’y a pas de méthode, pour tirer profit d’un cadre trop contraignant….Bref, voyons donc comment permettre à cette créativité de s’exprimer et trouver terrain à sa concrétisation:
 
Etape 1 – Observer la réalité dans ses détails et ses contours
Par exemple dans l’image ci-dessus: du barbelé, du crin de vache givré… => s’imprégner, collecter de la matière, s’ouvrir à ce qui est.
 
Etape 2Laisser venir les images et imaginaires à la pensée
« Tiens, on dirait les tentacules d’un poulpe ou d’une méduse.. » => s’autoriser les idées les plus farfelues, s’ouvrir au fou, à l’absurde, à l’insensé, à l’Aquoibon?
 
Etape 3 Combiner réalité et imaginaire pour générer de nouvelles perspectives 
« Voyons-voir, cette image pourrait-elle illustrer une sensibilisation à la cause animale et environnementale ? ou alors un trait d’humour, avec un titre type Poulpe Fiction? .. Ah sinon, en parlant de méduse, j’ai lu l’autre jour dans la revue Pour la Science que justement une race de méduse peut apprendre à éviter les obstacles sans cerveau…c’est le comble on dirait bien que celle-ci n’a pas encore assez appris…(pour ceux que ça intéresse, voici l’article: https://www.pourlascience.fr/…/certaines-meduses-sont…)
 
Etape 4: Reste à choisir la finalité désirée
=> Trier les options en fonction de l’objectif concret à viser: Quel message cette image doit-elle illustrer ? Qu’est-ce que je veux en faire?  Evaluer la pertinence de chaque option au regard des critères d’analyse objectifs que l’on se donne. Cet article a-t-il une visée promotionnelle ? informationnelle? poétique ? 
 
Et voilà en quelques lignes l’illustration d’un processus créatif basé sur:
une phase Divergente, d’ouverture et d’idéation : Etapes 1 à 3 / # toutestpermis
une phase Convergente, de tri et sélection et évaluation: Etape 4. / #retouràlaréalitépragmatique 
 
Mélanger les 2 phases risque de brider le caractère innovant des idées générées. Non à la Cré-hâtivité!  Pas de précipitation: tout est histoire de rythme. Oui: en phase divergente, les idées fusent et rebondissent les unes avec les autres, c’est dynamique. Puis les idées se tarissent, c’est le temps de la respiration avant de passer à la phase suivante de Convergence. Celle-ci est plus lente, plus structurée, c’est le temps de la décantation.
 
Avoir conscience de ce processus de créativité et des techniques de stimulation des idées permet d’en démultiplier les effets. En particulier lorsque l’on est en groupe. Certaines personnes seront naturellement plus à l’aise sur la phase divergente et d’autres sur la phase Convergente. Les faire travailler ensemble dans un cadre clair permet au groupe de déployer son intelligence collective.
 
L’accompagnement en coaching individuel tel que je le pratique pioche lui aussi régulièrement dans ce processus créatif. Il permet aux coaché.es d’identifier de nouvelles pistes d’actions à expérimenter et sortir de schémas répétitifs qui les mènent inévitablement à des blocages. Cela fonctionne bien pour des problématiques de type orientation de carrière, résolutions de problématiques répétitives, définition d’une offre commerciale…
 
Alors si vous sentez avoir besoin d’un tiers pour stimuler votre créativité en coaching, je serai ravie de vous accompagner ! En attendant exercez vos habiletés créatives en vous amusant ici:
 
 
A bientôt
 
Cyrielle GIROD
 
que la beauté du monde se reflète en vous

Bonne année !

Mes voeux les meilleurs pour une nouvelle année en souplesse et légèreté. N’ayons de cesse de nous émerveiller de la beauté du monde et osons aussi lui révéler la nôtre. Notre plus belle nature vient du coeur.

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Comment (enfin) tenir ses résolutions ?

Si vous préférez écouter que lire, voici la version podcast de l’article : https://youtu.be/fwN_hSHqj1M

Qui dit nouvelle année dit bien souvent de belles résolutions et l’espoir sincère de les tenir : ou plutôt l’illusion qu’on va être capable de les tenir par le simple fait de les avoir partagées à ses amis le soir du réveillon.

« Si si cette année c’est promis j’arrête de boire ! …Allez on trinque pour fêter ça ? »

Sauf que voilà : prendre une bonne résolution implique de décider de faire évoluer soi-même ses comportements. Cela veut dire changer des habitudes bien souvent ancrées depuis très longtemps. Et ça c’est loin d’être simple : pourquoi ?

Des chercheurs du MIT ont étudié les processus neurologiques de l’habitude. Ils ont découvert que les comportements habituels sont stockés au niveau des noyaux gris centraux, des regroupements de neurones situés dans des ganglions à la base du cerveau. Les actions répétitives y sont converties en automatisme en suivant un schéma précis sous forme de boucle: Signal – Routine- Récompense. On appelle cela le « chunking ». Nous en reparlerons plus tard.

Cette automatisation permet au cerveau de se mettre en veille lors des mouvements de routine. De fait, quand vous faites quelque chose d’habituel, vous ne dépensez pas d’énergie.

Résultat, ayez bien conscience qu’imaginer transformer vos habitudes ou en créer de nouvelles va donc vous demander beaucoup d’efforts. Ce qui conduit à questionner votre motivation réelle et sincère à changer.

  • Le pourquoi vous mettez-vous cette résolution ? les causes
  • mais aussi le pour quoi ? A quoi vous sert cette nouvelle résolution ?

Il vous faudra ensuite identifier quelle nouvelle routine créer et répéter jusqu’à ce qu’elle devienne à son tour automatique ?

Pourquoi se mettre des bonnes résolutions ?

Quel est le moteur de votre envie de changement ? A quoi souhaitez-vous mettre fin ?

Il s’agit de conscientiser concrètement ce qui n’est pas satisfaisant pour vous et en quoi cela vous impacte au quotidien : en résumé trouver du sens. Ce sera plus facile de vous y référer quand vous sentirez le découragement poindre.

Bon vous allez me dire, c’est bien beau tout ça mais on a besoin de concret. Voilà donc un exemple :

  • « Ma bonne résolution cette année c’est de passer moins de temps sur les réseaux sociaux »
  • « Ah oui ? pour quelles raisons voudriez-vous faire ce changement ? »
  • « Parce que je perds du temps et je me disperse »
  • « A quel point est-ce important pour vous de passer moins de temps sur les réseaux sociaux ?»
  • « Parce que par exemple au réveil je regarde direct mon téléphone, je vois ce qui se passe ailleurs, et je me perds tout de suite dans une sensation bizarre, ça me met la pression, je me sens nulle. J’ai du mal à me concentrer sur ce que j’ai envie de faire dans la journée, et après je culpabilise de ne pas être efficace…
  • « A quelle fréquence ressentez-vous cela ? »
  • « Quasiment tous les matins, et puis le soir aussi au coucher »
  • « Si vous deviez évaluer le coût que cela représente pour vous sur une échelle de 0 à 10 ça donnerait quoi ? »
  • « Je dirais 7/10 »
  • « Quelles sont les 3 meilleures raisons que vous avez pour effectuer ce changement ? »
  • « Et bien la première c’est que j’en ai vraiment marre de ressentir ça. La deuxième c’est que si je passais moins de temps sur les réseaux, je pourrais être plus concentré.e sur ce que j’ai à faire et satisfait.e de moi à la fin de la journée. Troisièmement, parce que je pense que je dormirais mieux si je ne regardais pas mon téléphone au coucher. Je me sens souvent fatigué.e durant la journée. Si je dormais mieux et me couchais plus tôt ma journée serait beaucoup plus fluide »

Cette personne a pris une habitude/réflexe qui la pousse à regarder son téléphone au coucher et au réveil. Cela génère de la culpabilité, de la tristesse et de la fatigue, des sensations désagréables et récurrentes dont elle souhaite se défaire. Cela l’empêche de se concentrer sur ce qui est important pour elle, la stimule et lui apporte de la satisfaction.

Elle a donc identifié ses motivations à changer : ce qu’elle veut laisser derrière elle et ce qu’elle recherche.

Comment créer une nouvelle routine ?

En introduction, nous avons évoqué la boucle « chunking » : Signal/ routine/ récompense. Dans son livre intitulé « le pouvoir des habitudes » Charles Duhigg, décrit ce processus comme : « la boucle de l’habitude » et interroge au travers de différents cas comment créer de nouvelles routines via cette boucle.

Il cite l’exemple de Claude Hopkins, pionnier de la publicité moderne, qui a réussi à instaurer l’habitude du brossage de dents chez les américains pour vendre le dentifrice Pepsodent. Il a ajouté le désir et l’envie à la boucle de l’habitude :

  • Signal : « j’ai un film opaque sur les dents »
  • Désir : « j’ai envie d’avoir un beau sourire »
  • Routine :  « je me brosse les dents »
  • Récompense : « J’ai une sensation de propreté et un beau sourire »

En résumé, pour créer ou faire évoluer une nouvelle habitude, il s’agirait donc d’abord d’identifier quel est le signal déclencheur simple et quelle sera la récompense désirable.

Dans l’exemple des réseaux sociaux, on sent bien que la personne va devoir identifier quel besoin l’action automatique de prendre son téléphone vient nourrir. Est-ce une sensation d’ennui ? un évitement pour ne pas faire autre chose ? un besoin d’évasion ou d’inspiration ? un besoin de repos intellectuel ou mise en veille ? un besoin de se sentir relié aux autres ?

La boucle de l’habitude installée à faire évoluer pourrait être la suivante :

  • Le signal pourrait être : Je m’ennuie / je me sens seul.e
  • Le désir/l’envie : me stimuler, me sentir connecté à mes proches, éviter ce qui m’embête
  • La routine : je fais inlassablement le tour des réseaux (facebook, insta, whatsapp, linkedin,mails, tiktok etc )
  • Récompense : j’ai vu quelque chose qui m’a diverti, j’ai reçu un message de quelqu’un ou un like sur une publication, j’ai oublié mes questions existentielles le temps de scroll…

L’effet pervers dans le cas des réseaux, c’est que la récompense n’existe pas de manière systématique, ce qui a pour effet de rallonger encore le temps qu’on y passe en quête de cette récompense aléatoire.

Bref, et maintenant il s’agit de créer quelle autre routine pourrait, à partir du même signal, aboutir à la même récompense.

Par exemple, quand la personne se voit en train de saisir son portable sans raison particulière, il s’agit du signal. Puis, en observant son ressenti à ce moment précis, elle pourra choisir en conscience de faire quelque chose qui nourrisse son besoin de stimulation, sa nouvelle routine.

Enfin, vous vous en doutez bien, il vous faudra beaucoup de volonté pour maintenir ce nouveau comportement. Mais gardez l’espoir, la volonté n’est pas un trait de caractère. Il s’agit d’une compétence qui s’entraine, comme un muscle. Et comme un muscle, la volonté se fatigue. Si vous en faites preuve à plusieurs reprises dans la journée, vous n’en aurez plus en stock à la fin de la journée. C’est important d’en avoir conscience pour être indulgent avec vous-mêmes et pas trop exigeant.   

Vous avez résolument fait preuve de beaucoup de volonté pour écouter ce podcast jusqu’au bout. Bravo, merci et désolée d’avoir grignoté votre stock de volonté pour la journée.

Ma bonne résolution pour cette année : faire des podcasts plus courts !

Carte de voeux 2023

2023, Nous voilà !

Que vous terminiez l’année un peu pâlot, carrément rougeot ou entre les deux, je vous souhaite une nouvelle année haute en couleurs ! A bientôt

Ep 4: Taille des arbres et gestion du temps

Ce que la taille peut nous apprendre sur la gestion du temps

Pour écouter le podcast: c’est ici: https://youtu.be/8UH-R8MIgaI

En voici le script pour ceux qui préfèrent lire.

Aujourd’hui je vous propose d’étudier ce que la taille des arbres peut nous apprendre sur la gestion du temps et des priorités. Cette analogie est le fruit d’une rencontre passionnante avec André Gayraud, paysagiste et expert reconnu internationalement pour ses travaux sur les cornouillers. Il me faisait alors découvrir son propre jardin.

Imaginez un écrin de verdure perché au bord de la rivière d’Ain. Les formes, les couleurs, les sons, ce jardin génère un sentiment profond d’harmonie et de sérénité.  Les mots d’André Gayraud résonnent encore: 

« On ne raccourcit pas, on supprime! » « On ne raccourcit pas, on supprime! Je le répète parce que tant qu’on n’a pas compris ça, ça ne sert à rien de tailler » 

André Gayraud fait partie de ceux qui vous transmettent leur passion en quelques secondes, juste en étant à leur contact, avec son parler franc et ses anecdotes. Il tire ses connaissances de son observation du terrain et de ses expérimentations durant plus de 70 ans. Il a aussi appris auprès des plus grands maîtres internationaux de la taille, en voyageant aux quatre coins du monde, et notamment au Japon. 

Pour moi André Gayraud est un « paysagiste de l’esprit » car le rencontrer aura fait fleurir mes pensées, jusqu’à faire ce lien entre Taille des arbres et Gestion du temps et des priorités. 

« On ne raccourcit pas, on supprime ! » Des mots fermes et tranchés, répétés comme un slogan, comme un leitmotiv musical qui résonnent à présent dans ma tête et qui je l’espère feront aussi sens pour vous après l’écoute de ce podcast. 

Imaginez donc que cet arbre que vous vous apprêtez à tailler, représente votre quotidien, votre vie ou votre agenda. Les branches ce sont toutes les activités et engagements qui vous occupent. La sève, c’est votre énergie, celle que vous mettez dans ces différentes actions.

« On ne raccourcit pas on supprime ! » 

Pas d’hésitation, ni pinaillage, l’art de la taille, c’est avant tout l’art de choisir en conscience. Choisir en conscience quelles branches vous souhaitez conserver et par conséquent celles que vous décidez de supprimer. 

Mais attention: André Gayraud raconte:

« Interdiction d’empoigner directement le sécateur et de se jeter sur la première branche venue. D’abord, il faut prendre le temps d’observer l’arbre, prendre du recul, le voir dans son ensemble, dans son environnement. C’est une vraie tradition au Japon, c’est un grand maitre de la taille Bonzai qui me l’a enseigné lorsque j’étais jeune paysagiste.» 

Et vous, vous arrive t-il de prendre le temps du recul sur ce qui occupe concrètement vos journées ? 
Observer l’arbre et son contexte avant de tailler d’accord, qu’est ce qui fait alors que l’on décide de conserver telle ou telle branche? qu’est-ce qui guide ce choix? 

Pour le paysagiste ou jardinier en herbe, il peut y avoir différentes raisons:

  • un intérêt sensoriel pour les fleurs dont on pourra sentir le doux parfum au printemps 
  • Ce peut-être un intérêt pratique: faire de l’ombre en été, se protéger des regards indiscrets. 
  • une raison esthétique: trouver une forme harmonieuse et jouer avec les couleurs pour que l’arbre prenne toute sa place dans le paysage global.
Et pour vous , sur quoi vous basez-vous pour décider des activités que vous allez conserver ? 

Pour vous aider vous pouvez-vous demander: 

  • Quelles sont les activités ou engagement qui me procurent de la joie ? 
  • Quelles sont celles qui me sécurisent, me ressourcent? 
  • Quelles sont celles qui participent de l’équilibre du système dans lequel je me trouve (familial, professionnel) ?

Cela revient à porter attention aux effets que ces activités ont sur vous et votre entourage: 

  • de manière subjective: sur vos émotions et ressentis physiques, votre niveau d’énergie ou de fatigue
  • et de manière objective: sur vos finances par exemple, le nombre de fois où vous êtes tombé malade,

Une fois ce choix fait, il deviendra plus facile de renoncer à toutes ces autres petites branches présentes, certes mais encombrantes. Car rappelez-vous « on ne raccourcit pas on supprime ! » 

C’est à cette condition que les branches choisies vont pouvoir se renforcer, se déployer au printemps et combler vos besoins de beauté et d’harmonie.

Voici maintenant un autre point intéressant soulevé lors de ma visite chez André Gayraud.

Il avait alors beaucoup insisté sur le fait de prendre soin des vides pour paysager un jardin. Que voulait-il dire par là ?

Un arbre, c’est du plein, vous ne voyez pas au travers. Quand on le taille, on fait évoluer sa forme. Ce qui fait l’harmonie d’un jardin ce n’est pas uniquement l’existence et la qualité des espèces plantées, c’est aussi la place laissée aux vides. Car c’est par les vides que le regard peut aller trouver des perspectives lointaines. Un jardin paysagé est un jardin qui offre à la fois du plein, de la matière, pour stimuler les sens et aussi des vides, pour l’apaisement et l’évasion de l’esprit, ou pour imaginer des potentiels.

En cela, l’art de la taille c’est aussi l’art de donner forme au vide. C’est l’art de penser et dessiner le vide au service du plein et vice-versa.

Cette philosophie de l’harmonie du rapport plein/vide se retrouve dans plusieurs arts, comme l’architecture, la peinture, le dessin, la sculpture, et même le chant où l’on parle de silence plutôt que de vide. Le vide offre de l’espace, de l’air, de la résonance mais aussi des potentialités, de la disponibilité, de la surprise…

Pour illustrer cette idée, voici une devinette,

  • « Comment fabrique-t-on du gruyère ? »
  • « On prend des trous et on met de la pâte autour » …

CQFD, cette blague est pourtant extraite d’un cours très sérieux intitulé:  » L’architecture du vide » par Hélène Hatzfeld -Ecole Nationale d’Architecture de Lyon, que je vous invite vivement à lire si ce sujet vous intéresse.

Sans en faire tout un fromage et pour faire le lien avec la thématique Gestion du temps, je vous propose donc maintenant d’interroger quelle place vous laissez au vide dans votre agenda.

Que se passerait-il si vous commenciez par planifier et répartir des moments « off » dans votre semaine pour ensuite planifier vos tâches et activités?

Ces moments off permettent de laisser libre cours à vos envies en fonction de l’énergie disponible à cet instant, et ça c’est un vrai luxe!

« On ne raccourcit pas on supprime ! » Difficile de renoncer, peur de supprimer ? 

Voilà de quoi vous aider: 

  • Pas d’inquiétude, ce qui doit repousser repoussera. La taille s’effectue plusieurs fois dans l’année, à l’automne et au printemps. C’est un travail d’entretien régulier à répéter inlassablement au fil des saisons pour ne pas se laisser envahir. Votre bien être en dépend. 
  • Enfin, supprimer ne veut pas dire que cette activité n’existe plus  du tout dans votre agenda, ça veut dire que ce n’est plus vous qui la gérez. C’est différent. Cela veut dire peut-être demander de l’aide de quelqu’un, payer un service, déléguer…