Et si on arrêtait de se cacher?

Et si on arrêtait de se cacher?

Si comme cette araignée, vous ne vous montrez pas tel que vous êtes pleinement, est-ce par choix conscient ou parce que vous n’osez pas? Elargir sa propre conscience de soi passe par une confrontation positive au regard des autres pour ensuite y être moins sensible et gagner en confiance. Cela peut faire partie des axes travaillés quand je vous reçois en coaching. A bientôt

se planter avant de pousser

Avant de pousser, il faut se planter!

Quoi de plus naturel que de bien se planter avant de pousser? Comment considérez-vous vos propres échecs? et ceux des autres ? Quelle place à l’erreur dans vos organisations ? Si vous sentez que la peur de l’échec vous bride, venez la dépasser en coaching! #lesvertusdelechec @CharlesPépin.

derviche tourneurs signe

Nature légère en mouvement

Vouvray – 29 mai – Nature légère et cynique offre un spectacle vivant, rue du cimetière…Ici et là, deux coquelicots, sous le vent, font voyager les passants en pays ottoman. Merci derviches tourneurs de l’instant, danseurs en transe tournoyants, d’amener ici vie et mouvements. Une main tendue vers le ciel, l’autre vers le sol; passent ainsi grâce et magie dans cette rue endormie.

Chacun de nous a un super pouvoir. Le plus dur c'est souvent de le voir.  Ouvrez les yeux sur les moments où vous vous amusez, c'est certainement là que vous le trouverez.

Vos supers pouvoirs naturels

Chacun de nous a un super pouvoir. Le plus dur c’est souvent de le voir. Ouvrez les yeux sur les moments où vous vous amusez, c’est certainement là que vous le trouverez. 🙂

ode a la force des ages

Ode printanière à la force des âges

Encore une fois émerveillée par cette microscènette printanière vouvrillone.

Ces coquelicots qui s’animent sous le vent m’ont inspiré quelques mots dédiés à la force des âges: vous comprendrez pourquoi en regardant la vidéo. Et vous qu’est-ce qu’ils vous inspirent ? Vous savez ces fameux: « ah on dirait » ou oh ça me fait penser à… »

On peut aussi y voir un message à tous les « Très sensibles ».  Vos pétales lumineux et éclatants font votre splendeur. Par eux, vous captez les mouvements du monde, des plus remuants aux plus subtils. Vous êtes ainsi bringuebalés d’un courant à l’autre. Ca décoiffe parfois certes, mais c’est ce qui vous permet de regarder et percevoir dans toutes les directions.

Une seule condition à cela: de la souplesse dans la tige ! Celle qui vous garantit de ne pas casser sous la force des vents, et d’aller voir encore plus loin. Pour cultiver votre souplesse intérieure, je vous conseille la philosophie, et en particulier : la pensée dialogique d’Edgar Morin, ou des méthodes de plasticité cognitives.

A bientôt

codev entête

Le co-développement: la parenthèse bienvenue qui rebooste performance individuelle et cohésion de groupe

Jérôme, 40 ans, commercial dans une grosse entreprise du CAC40, souvent en déplacement

Anne-lise, 34 ans, journaliste freelance

Paul, 22 ans, salarié dans une startup libérée, dans laquelle chacun travaille d’où il veut

Claire, 50 ans, fondatrice et gérante d’une PME 

Leurs points communs ?

  • de l’autonomie, une forme d’indépendance certes …et aussi :
  • peu d’occasions de partager leurs vécus avec leurs pairs,
  • peu de proximité pour apprendre au contact de l’autre.  

Qu’il soit choisi ou subi, l’isolement lié à leur activité ou l’organisation à laquelle ils prennent part peut induire des coûts psychiques pour l’individu qui tourne en rond ou qui s’épuise avec les difficultés qu’il rencontre. Ces coûts psychiques ont un impact financier pour l’entreprise sous forme de perte de temps et perte d’efficacité.

De plus en plus d’entreprises mesurent ce phénomène en lien avec les nouvelles formes de travail et aggravé par la crise de la COVID 19. Parmi elles, certaines ont d’ores et déjà fait le choix de créer explicitement les conditions de partage d’expériences et d’activation de l’intelligence collective. 

Comment ? Par l’organisation des séances de co-développement bien sûr !

C’est par exemple le cas de plusieurs organismes de services publics comme les CAF et CPAM ou des collectivités de la ville de Montreuil qui a mis en place des groupes d’échanges entre pairs animés par un prestataire extérieur. (cf article ci-contre paru dans Zepros Territorial).

C’est aussi le cas de l’entreprise Flores, une PME au sein de laquelle j’interviens une fois par mois en moyenne depuis fin 2020, pour animer des sessions de co-développement auprès d’architectes et ingénieurs, chargés d’études en programmation architecturale. Vous retrouverez ici leur retour d’expériences sur ces sessions: https://flores-amo.fr/partage-experience-par-le-co-developpement/

Le co-développement pour qui?

Pour toute personne qui a envie/besoin d’améliorer son expérience de travail, de trouver des solutions concrètes et d’extérioriser pour avancer ….et qui a surtout envie de faire partie d’un groupe de confiance.

Le co-développement convient particulièrement aux professions qui demandent beaucoup d’autonomie et d’indépendance:

  • commerciaux, chargés d’affaires, chefs de projet, consultants
  • autoentrepreneurs et freelance qui ont besoin de confronter leurs expériences avec des confrères/consoeurs,
  • gérants de TPE/PME, parfois démunis face à la multiplicité des thématiques pour lesquelles ils doivent piloter, décider et manager
  • jeunes diplômés fraichement salariés qui constatent l’écart entre formation initiale et réalité du terrain et qui doivent apprendre le métier

Voici par exemple, le type de problématiques rencontrées lors des ateliers de co-développement :

« j’ai l’impression de ne pas être assez légitime sur des sujets techniques, ça me génère du stress », « je cours après le temps pour répondre aux deadline, j’ai du mal à anticiper », « je suis très mal à l’aise quand je dois prendre la parole en réunion, quand il y a beaucoup de personnes », « je me disperse dans plein de choses, je n’arrive pas à focaliser mes actions commerciales », « je n’arrive pas à trouver de nom pour mon nouveau business », « la communication avec mon N+1 est difficile »…

Comment le co-développement professionnel se déroule t-il ?

Il vous faut d’abord constituer ou rejoindre un petit groupe de pairs (6-8p), ou ayant des pratiques professionnelles ou fonctions similaires, soit dans des organisations différentes, soit au sein d’une même entreprise. Dans ce dernier cas, évitez de mélanger des personnes de niveaux hiérarchiques différents pour ne pas brider la parole.

Ensuite, il est préférable d’être accompagné d’une personne « neutre » dont le rôle sera de cadrer et animer les sessions. C’est un rôle à part entière qui requiert non seulement d’être formé au processus spécifique du co-développement, mais encore mieux, de savoir manier les techniques de stimulation de l’intelligence collective et de créativité pour ajuster la méthode d’animation aux besoins du groupe. C’est, du moins ce que je constate lorsque j’anime des sessions de codéveloppement, il est fréquent que j’utilise d’autres approches et distille des apports théoriques en lien avec les problématiques soulevées (émotions, gestion du temps, procrastination, prise de parole etc)

Il ne vous restera alors, qu’à prévoir du temps dans votre agenda surbooké, du temps pour vous: votre parenthèse Codev’ de 2h tous les mois ou tous les 2 mois, en présentiel ou en visio. C’est votre temps de pause pour prendre du recul et in fine aller plus vite!

Pour recevoir gratuitement le mémo qui présente le déroulement type d'une séance de co-développement selon ses fondateurs Payette et Champagne, inscrivez-vous ici:

Les bénéfices ?

J’en vois deux principaux :

  • Améliorer sa pratique professionnelle : « les clients » se sentent soutenus par leurs pairs. Ils parviennent à mieux savoir ce qu’ils veulent, peuvent établir un plan d’actions concrètes face aux problématiques qu’ils rencontrent. C’est ainsi qu’ils gagnent confiance dans leur pratique.
  • Contribuer à améliorer celle des autres : « les consultants » apprennent à écouter de manière active et entrainent leur capacité d’empathie en se mettant « à la place de ». Ils prennent du recul sur leurs expériences en s’inspirant des cas présentés par le client.

Voici un extrait du témoignage de Julien, l’un des participants aux sessions que j’anime:

« Une séance de co-développement se présente comme une opportunité de se poser, de s’exprimer et d’être écouté sans se sentir jugé, ni critiqué. C’est aussi un bel exercice d’humilité qui invite à parler de ses difficultés et à accepter de demander de l’aide, et qui participe indéniablement à l’amélioration des qualités de communication des participants qui sont amenés à exprimer clairement leurs besoins ».

Il partage d’ailleurs son expérience au sein de flores dans cet article très parlant: https://flores-amo.fr/codeveloppement/

L’expérience vous tente ? Constituez votre groupe et je vous offre une séance test ! 

A bientôt

C.G

#feedback #estime de soi #confiance en soi

Le pire « cadeau » que l’on puisse vous faire ? un compliment bien sûr !

Dur dur d’entendre quelqu’un nous dire du bien, nous féliciter de vive voix… Que ce soit au travail ou en famille, il est fréquent de noter une gêne plus ou moins marquée chez la personne qui reçoit le compliment ou le cadeau. Un merci timide, des joues rosies, un regard qui s’enfuie par terre, des mots en réponse qui minimisent la valeur du compliment…

Quoiqu’il en soit, si vous avez envie d’accueillir les compliments et félicitations comme de véritables cadeaux qui font plaisir, je vous invite à lire ce qui suit :

Observez bien ce qui se passe dans votre tête et votre corps la prochaine fois que quelqu’un valorise l’une de vos actions, reconnait l’une de vos qualités, complimente votre travail ou votre apparence etc.

Par exemple :

« Ta présentation était exceptionnelle ! »

  • A : « Oh, pas à ce point, j’ai repris un support qui existait déjà et j’ai bafouillé à plein de reprises»
  • B : « Si je dis que je suis d’accord, je vais avoir l’air prétentieux »
  • C : « Oulala, ça me met la pression pour la suite ce qu’elle dit là»
  • D : « Il dit ça pour me faire plaisir, il doit avoir une idée derrière la tête, ou avoir besoin de quelque chose »
  • E : «  C’est juste normal de faire quelque chose de bien »
  • F : « Oulala, c’est gênant ça, qu’est-ce que je réponds ? »

 « J’adore ta robe elle ta va trop bien »

  • A :« ah bin elle était en promo alors je l’ai prise »
  • B : «ah ?, elle me serre un peu au ventre quand même, on voit mes bourrelets »

Si ces situations font écho à ce que vous vivez parfois, demandez-vous alors:

Quels sont les compliments les plus durs à recevoir pour vous ? Qu’est-ce qui vous empêche d’accepter les compliments et de savourer ce moment ? Avez-vous peur d’être vu comme quelqu’un de prétentieux ou orgueilleux, de ne pas être à la hauteur la prochaine fois, ou peut-être d’attirer la malchance ?

Quels sont les démentis que vous utilisez pour dénigrer ou minimiser le compliment ?

Par exemple, « c’est surtout du hasard, je n’y suis pas pour grand-chose », « j’ai eu de la chance », « ce n’était pas si compliqué… »

Que ressentez-vous dans ces situations quand vous dites cela ?

Et surtout : quelle autre réponse alternative pourriez-vous faire ? 

Pour en trouver, amusez-vous à inverser les rôles :

  • Quand vous êtes celui ou celle qui offrez un compliment à quelqu’un, quels sont vos propres ressentis quand la personne refuse votre « cadeau » ?
  • Quels sont vos ressentis quand la personne accepte votre « cadeau » ? Que vous répondent les personnes dans ce cas-là ? Trouvez la réponse qui vous convient le mieux et préparez-vous, comme un entrainement, à la sortir. Petit à petit, en prenant confiance en qui vous êtes, cela deviendra de plus en plus naturel.

Dans d’autres cas, il peut aussi arriver que vous ne fassiez pas confiance à la personne qui vous adresse le compliment, ou bien que vous ne soyez tout simplement pas d’accord avec les mots utilisés, que vos référentiels lexicaux ne soient pas les mêmes.

Dans ce cas, n’hésitez pas à demander des clarifications et exprimer votre ressenti :

Reprenons l’exemple précédent :

– « Ta présentation était exceptionnelle ! »

–  « Merci ! Exceptionnel, tu trouves ? Qu’as-tu particulièrement apprécié dans ma présentation ? « 

–  » et bien la forme et les illus et puis ton argumentation aussi »

– « Ah ok, je me suis donné.e du mal pour la préparer ! je suis content.e que cela ait eu des effets. 🙂 « 

Accepter un compliment, c’est non seulement reconnaitre sa propre valeur, mais c’est aussi reconnaitre que votre interlocuteur a envie de vous faire plaisir, de vous encourager ou est impressionné par ce que vous avez fait par exemple. Cela renseigne aussi sur sa propre façon de voir le monde.

Next step ? Place au training :

  • Concentrez-vous donc plus sur le fait d’accueillir les compliments/ félicitations que sur leur contenu en tant que tel.
  • Entrainez-vous à faire des compliments sincères autour de vous en donnant des signes de reconnaissance positifs et ancrés dans leur contexte. « J’ai beaucoup apprécié quand tu as fait/dit cela ».
  • Chaque soir : faites-vous 3 compliments à vous-mêmes et qui concernent ce que vous avez vécu dans la journée.

 

A bientôt,

Cyrielle G.